François Bayrou est allé à la recherche de la cause de la fermeture de cette entreprise ou du moins de sa délocalisation, il semble que le gain sur le coût du travail ne soit que de quelques petits euros ce qui justifie totalement que nous défendions le savoir faire de ces employées. Je crois même que le fabricant, s’il avait été perspicace aurait pu faire une bonne pub sur le soutien-gorge totalement fait en France et qu’il l’aurait vendu sans problème à toutes les femmes prêtes à mettre 80 ou 85 euros dans quelques centimètres de tissu, dentelle et élastique de qualité. A ce prix là, les acheteuses sont des consommatrices avec des moyens suffisants pour ne pas regarder de si près.
Mais leur chance, c’est la période électorale : Montebourg et les autres se sont tous précipités au chevet de nos couturières : par compassion ? pas du tout, par intérêt médiatique puisque nous sommes en campagne électorale. Combien d’autres ouvrières auraient mérité d’être suivies de cette manière là ?
des centaines bien sûr.
Et si toutes les consommatrices françaises qui le peuvent financièrement prenaient l’engagement d’acheter deux pièces de lingerie made in France au lieu de trois made in « ailleurs », nous rouvririons des entreprises à Troyes, à Louviers ou ailleurs, alors mesdames, chiche !! nous pouvons montrer notre force au lieu de subir tout en continuant à acheter.
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Danielle Jeanne, vendredi 27 janvier 2012 || Catégorie(s) :
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