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Le MoDem de l’Eure espère encore compter | Modem de l'Eure
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Le MoDem de l’Eure espère encore compter

Article de Paris-Normandie (décembre 2017).

Le MoDem de l’Eure espère encore compter

Guillaume LEJEUNE
Publié 25/12/2017 22:59
Mise à jour 26/12/2017 10:42

 

Politique. Les représentants eurois du parti de François Bayrou sont En Marche ! mais sauront aussi juger les bilans locaux.

Discret mais incontournable, le MoDem de l’Eure. C’est du moins ce que soulignent d’emblée ses représentants, à la tête de quelque 200 adhérents. Présidée par Danielle Jeanne (Aulnay-sur-Iton) depuis sa création en 2007, l’antenne départementale du parti de François Bayrou vient de procéder au renouvellement de ses instances.

L’ancienne enseignante, qui officie parfois sur des dossiers nationaux, a été reconduite. Une confirmation évidente pour celle qui incarne cette partie du centre droit aux côtés d’élus plus jeunes, à l’image de Driss Ettazaoui (Évreux), Emmanuel Roussel (Évreux) ou encore Anne Terlez (Louviers).

Force d’appoint pro-Macron mais…

Coincé entre une UDI omniprésente dans l’Eure, qui vit aussi sa petite révolution avec le départ du président de la Normandie Hervé Morin, et les LR, qui détiennent encore les Villes d’Évreux, Gisors, Les Andelys et Vernon ainsi que le conseil départemental, le MoDem de l’Eure se veut une force d’appoint qui pèse. À la différence du PRG, il espère encore pouvoir compter sur l’échiquier politique depuis la révélation Macron et de ses réseaux LREM. « Nous avons une identité forte et un socle de valeurs », rappelle volontiers Anne Terlez, première adjointe au maire de Louviers et tête de liste de la Région Normandie lors du renouvellement des instances du MoDem.

Reste que si ce parti démocrate aux contours lisses, reposant notamment sur des militants aux cheveux d’argent, parvient toujours à se positionner comme l’allié qui compte, il doit désormais composer avec un paysage politique eurois foncièrement remodelé : d’anciens patrons des LR qui ont rejoint LREM, lequel parti compte cinq députés sur cinq, sans oublier un PS exsangue et un FN qui frappe à la porte. « Nous sommes les alliés véritables d’Emmanuel Macron et le deuxième parti de la majorité mais nous ne souhaitons pas nous fondre dans LREM », confirme Danielle Jeanne. « D’ailleurs, relève un militant vernonnais, fier de ce distinguo, j’ai moi-même la double appartenance MoDem et LREM. »

« Il n’a jamais trahi sa parole »

Mais quid des alliances locales et départementales lors des prochaines échéances électorales, celles de 2020 (voire 2021) pour les municipales ? « La recomposition politique est loin d’être terminée. Nous serons aux côtés d’En Marche mais il n’est pas d’actualité de dire si nous serons alors contre le maire d’Évreux Guy Lefrand (LR) », annonce Danielle Jeanne.

En Marche aura-t-il les capacités de présenter des listes partout ? Un rapprochement avec des LR est-il envisageable ? « Je connais bien Guy, nous avons des discussions franches, c’est moi qui ai négocié la représentation du MoDem lors des dernières municipales. Il n’a jamais trahi sa parole. Il crée une dynamique et met en garde Laurent Wauquiez. Nous regarderons le bilan. Nous sommes derrière une équipe, engagée derrière un homme », aime à rappeler le maire d’Aulnay-sur-Iton.

« Il ne s’agit pas de battre un parti mais de défendre un projet et des candidats en capacité de gouverner », revendiquent à l’unisson la présidente du MoDem et Anne Terlez, figure montante du centre droit eurois au parcours sage.

« Nous sommes ravis que Bruno Le Maire [ministre de l’Économie et des Finances, ex-LR aujourd’hui LREM, Ndlr] et Sébastien Lecornu [secrétaire d’État à la Transition énergétique, ex-LR aujourd’hui LREM] se rapprochent du centre après avoir été loin de nous. Nous devenons pour eux un partenaire et non une variable d’ajustement », analyse le MoDem eurois, jamais naïf.

D’aucuns diront que les Bayrouistes s’offriront encore, le moment venu, au plus offrant et que d’ici là, quand bien même ils tentent d’exister dans une majorité écrasante estampillée Macron, ils ont toujours le cul entre deux sièges d’élus. Eux, militants passionnés, sans obligatoirement aller brûler un cierge à Lourdes pour accéder au pouvoir et conduire cette gouvernance mesurée, ont encore l’ambition de peser. Elle repose sur un principe : « La division est le diable de la politique », insiste Paule Gervois (Le Vaudreuil), élue au sein du conseil national.

Un autre dicton dit aussi que pour mieux régner, il faut savoir diviser…

Le cas O’Petit

Visiblement ravi de la razzia macroniste aux dernières législatives dans l’Eure, le MoDem eurois n’en est pas moins désolé d’avoir vu émerger la députée Claire O’Petit dans la 5e circonscription – lire également notre édition du 21 décembre. Avant de conclure sur ce point que la parlementaire est un « non sujet », les représentants du MoDem de l’Eure n’iront pas avec le dos de la cuillère : « C’est un électron libre avec lequel nous n’avons pas de rapport. Nous l’avons connue au MoDem de l’Eure en 2012 pour les législatives. Puis, elle a rejoint Hervé Morin où, là aussi, elle n’a pas obtenu ce qu’elle espérait. Nous nous désolidarisons complètement d’elle et de ses prises de position. » Fermez le ban !

Guillaume LEJEUNE
 

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