Le totalitarisme cubain béni par une partie de la gauche française.
Serions-nous revenus aux années 70 où une certaine gauche adoubait tout ce qui était RÉVOLUTION au mépris du respect de la vie ?
Emprisonner si l’on venait de la gauche totalitaire était la défense d’une cause juste?
Emprisonner si l’on était droite extrême était tout à fait condamnable?
Pour nous les deux sont également haïssable et je ne pense pas que Fidel Castro puisse être un modèle contrairement à ce que certains prétendent en guise d’éloge funèbre.
François Bayrou, Europe 1, iTELE, Les Echos – 4 décembre 2016
Ségolène Royal représente le gouvernement. Je rappelle que le Parlement européen, à plus de 90 %, a voté il y a quelques années à peine une condamnation de Cuba sur les droits de l’Homme. Je rappelle que l’ONU, s’exprimant sur les droits de l’Homme, a dit à beaucoup de reprises que les abus à Cuba étaient intolérables.
S’il y a UN sujet sur lequel la France et le gouvernement français ne devraient pas absoudre F. Castro, c’est précisément celui des droits de l’Homme. Cela me rappelle une autre déclaration que Ségolène Royal avait faite autrefois pour présenter la justice chinoise en exemple pour la justice française ! Il y a des moments où l’on devrait rechercher un équilibre dans les positions que l’on prend au nom de la France et être capable de raison dans son jugement.
À gauche, le désordre est tel que les grands sujets du pays ne sont pas apparus. Or, ce sont ces sujets qu’il m’intéresse de faire apparaître. J’en vois un qui est d’ailleurs un sujet quasiment universel. Dans tout l’Occident, cela se manifeste : il y a un mouvement profond qui partout a comme point commun de payer de moins en moins le travail de ceux qui sont en bas de l’échelle. Tout est fait, avancé, en disant : « C’est comme ça la modernité, c’est comme ça le progrès, il faut pour redresser le pays et payer le travail de moins en moins ». Cette vision de récession n’est pas la mienne.FB
