Anne Terlez engagée dans la réussite des jeunes de son territoire.
100 chances-100 emplois : c’est parti !
A lire sur le site de la communauté d’agglomération Seine-Eure http://www.agglo-seine-eure.fr/100-chances-100-emplois-c-est-parti-_a1264.html
(texte ci-dessous)
100 chances-100 emplois : c’est parti !
9-10-15
Tout se met en place pour démarrer le premier « sas » d’intégration de 100 chances-100 emplois, lundi prochain, 12 octobre. Mardi dernier, 130 personnes, représentant les entreprises du territoire ont assisté à la réunion d’information. Jeudi, ce sont 18 jeunes qui ont été accueillis.
L’emploi des jeunes intéresse et mobilise tout le monde ! Mardi, le sous-préfet Richard-Daniel Boisson était aux côtés de Bernard Leroy et des organisateurs de 100 chances-100 emplois (Schneider Electric et SOS Intérim) pour mener la réunion d’informations à destination des entreprises.
Dans la salle 130 personnes ont répondu à l’invitation ; certaines pour découvrir le dispositif, d’autres déjà convaincues pour le promouvoir, à l’instar de Christian Renoncourt, responsable à La Poste, qui parraine 5 jeunes ! « La Poste participe à 100 chances-100 emplois parce que ce dispositif a prouvé son sérieux, qu’il existe depuis 10 ans, qu’il regroupe tous les acteurs de l’emploi (Pole Emploi, Mission Locale, entreprises, etc) et qu’il obtient des résultats » affirme-t-il.
Déjà initié sur 23 bassins de vie en France (dont Rouen et Evreux), 100 chances-100 emplois est lancé pour la première fois sur le territoire Seine-Eure. Il débute lundi. Le principe ? accompagner de jeunes adultes (de 18 à 30 ans) vers un emploi durable grâce à un réseau d’entreprises locales. Ces jeunes sont issus à 60% des quartiers prioritaires. Seuls critères : avoir entre 18 et 30 ans, avoir un projet professionnel et respecter les codes sociaux (arriver à l’heure, être poli, respecter la hiérarchie et les autres, tenue vestimentaire correcte, etc.)
Jeudi, 18 jeunes ont assisté à la réunion d’information et 11 ont été retenus pour intégrer le « Sas ». Durant 4 jours, à partir de lundi, ils vont peaufiner leur projet professionnel, s’entrainer aux entretiens d’embauche devant des chefs d’entreprise, être coachés, perfectionner leur CV et lettre de motivation… A l’issue, ils présenteront leurs projets devant des chefs d’entreprise, qui accepteront de les accompagner sur leur parcours d’insertion professionnelle.
Acteur de leur parcours professionnel
« Pour l’entreprise, il y a un enjeu d’enthousiasme, d’entraide et de lucidité, décrit Gilles Vermot-Desroches, président de l’Association 100 chances-100 emplois. Aidez un jeune et vous verrez l’enthousiasme que cela peut susciter. Au chapitre de l’entraide, quand il y a un succès au sein de « 100 chances-100 emplois », il est collectif. Enfin, il faut être lucide. Toutes les entreprises, petites ou grandes doivent intégrer la génération Y. Elle porte un regard neuf sur les choses et peut nous apporter beaucoup. Parfois, il faut allumer une lanterne au lieu de maudire les ténèbres. Je suis sûr que vous voyez de quel côté se situe « 100 chances ».
Pour le sous-préfet « un territoire qui ne retient pas ses jeunes est un territoire qui se meurt. Ici, il y a une mobilisation générale pour ne pas être dans ce cas de figure. Dans ce genre de dispositif où l’on transcende nos différences, nous sommes plus intelligents collectivement. »
Ce n’est pas Amélie Philippot, Fang Yang et Mohammed Boulouiz qui iront les contredire. Française, Chinoise ou Algérien, très diplômés ou un peu moins, ils ont trouvé dans 100 chances-100 emplois, un parrain qui leur a ouvert son réseau d’entreprises.
Ils se sont vus proposer des stages, des CDD et désormais un CDI.
C’est la motivation et leur ambition qui leur ont fait aller de l’avant. C’est tout le principe de 100 chances : on ne fera jamais à la place du jeune. A eux d’être acteur de leur parcours professionnel !