Qui tient les cordons de la bourse?
Les femmes et la BCE font mauvais ménage.
Pour remplacer un des six membres du directoire de la banque centrale, les ministres européens des Finances ont choisi le Luxembourgeois Yves Mersch. Le Parlement européen s’y est opposé à cause de l’absence totale de femmes dans cette instance. Peu importe. En plein week-end de la Toussaint, le président du Conseil européen avait engagé la procédure de confirmation. Les Etats avaient trois jours pour s’y opposer éventuellement. Seule l’Espagne l’a fait. Mais au motif qu’elle préférait un candidat espagnol !(Alternatives économiques )
Ces messieurs devraient se rappeler qu’ils ne furent pas brillants en laissant filer les petits arrangements avec des pays d’Europe trichant sur la réalité de leurs comptes. Eux aussi savaient mais n’ont rien dit, gageons qu’une femme aurait eu plus de courage que ces messieurs, plus de « co…… » comme ils disent, plus de réalisme de toute façon.
N’oublions jamais que dans la plupart des couples depuis très longtemps ce sont les femmes qui tiennent les cordons de la bourse et qu’ elles font preuve de plus de pragmatisme que les hommes en la matière.
Alors, puisqu’ils ont failli, il aurait fallu tenter une gestion féminine mais cela fait partie des bastions de ces messieurs tous très avertis, sérieux, incorruptibles… sauf à l’attrait des hochets que leur vaut la respectabilité et qui leur permet de vivre à nos frais avec voitures, chauffeurs, cigares (ça me rappelle un ministre que j’avais accueilli à Évreux, certes avant qu’il soit ministre mais qui fut décevant comme beaucoup d’ autres). Ceux là ne seront pas touché par la crise et le chômage.